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24 août 2008

The Dark Knight

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Après une attente qui tournait à l’obsession, « The Dark Knight » est arrivé sur les écrans français et s’avère être un film dense et d’une très grande subtilité. Alors oui, l’ultime prestation d’Heath Ledger (loin de tomber dans l’hommage obligé) est exceptionnelle, inquiétante et fascinante. Christopher Nolan prend son temps pour capturer chacune des expressions de son visage avec des angles d’une efficacité remarquable. Il emporte la vedette sur le héros principal mais ne nous trompons pas : les vilains ont toujours été hauts en couleur dans les différentes franchises Batman (cf. Jack Nicholson dans le même rôle de joker). Et le talent de Christian Bale lui permet de s’en tirer plus qu’honorablement : le personnage évolue, montre sa fatigue et fait un très bon duo avec un Michael Caine indispensable dans ce rôle de sage et de conseiller. Sans difficulté Maggie Gyllenhaal remplace Katie Holmes et apporte le thème du dilemme amoureux partagé entre Bruce Wayne et Harvey Dent. Aaron Eckhart représente l’idéal de Gotham et sombre dans une démence qui le poussera à choisir « le côté obscur » de la justice. Le visage de l’acteur est très propice à son rôle : il a les traits d’un golden boy américain et le voir sombrer entraîne un nouveau désenchantement qui plane déjà sur le film. Gary Oldman, quant à lui, rendosse le rôle de l’inspecteur Gordon et propose des rebondissements.

Un film de 2H30 au scénario très complet, plein de détails et un contrôle de Nolan admirable. Il donne au personnage toute sa dimension solitaire, sombre et persécutée. Des messages d’actualité passent ici ou là : terrorisme, justice ou folie et poussent au débat.

C’est un chef d’œuvre qui ne se veut pas qu’un film d’action mais aussi un film noir et que l’on n’est pas prêt d’oublier.

On dit souvent après une réussite que nous ne voulons pas de suite. Ici, on demande à Nolan : ENCORE !

Emmanuel Derouet

Ce "Batman" là n'a rien à voir avec ceux de Tim Burton. Inutile également de comparer les prestations de Nicholson et de Ledger. A l'univers poétique de Burton ou aux délires colorés de Joël Shumacher, Christopher Nolan choisit avec justesse et maëstria les ambiances sombres et troubles du polar (tendances seventies de préférence). On pense parfois au "Heat" de Michaël Mann; la photographie du film fait bien plus référence aux films policiers qu'aux films de super-héros. D'ailleurs, l'histoire pourrait presque se passer de super-héros.

"Batman Begins" amorçait un virage bienvenu pour l'homme chauve-souris, "The Dark Knight" est radical : il enfonce le clou.  Ainsi, Christopher Nolan (quel réalisateur !) distille sans temps morts une histoire assez élaborée, des personnages torturés et psychologiquement assez fouilés pour ce genre de production. On ne s'ennuie pas une seule seconde et le film dure pourtant 2h30 ! L'ambiance particulière, l'histoire; qui ne confond pas vitesse et précipitation; participent à la grande réussite de ce film. Les acteurs ne sont pas en reste. Attardons nous un instant sur Aaron Eckard qui, dans un rôle assez casse gueule, incarne superbement le procureur Harvey Dent. Un homme de loi qui, dans sa lutte contre le crime (il est surnommé "Le chevalier blanc"), jouera et perdra gros. Aaron Eckard lui prête tout son talent.

"The Dark Knight" est autant une tragédie qu'un polar, autant un film de super-héros qu'un film d'aventures. "The Dark Knight" emprunte autant à Frank Miller qu'à Brian Bolland...

The Dark Knight" est tout cela à la fois et bien plus. Christopher Nolan signe ici un chef d'oeuvre.

Le film de l'année ?

Christophe Dubourg.

Avec "The Dark knight", Christopher Nolan signe après "Batman begins" une suite aux nouvelles aventures de l'homme chauve-souris. En effet, il faut totalement  oublier les versions de Tim Burton (bien qu'elles furent excellentes...!) et de Joël Schumacher (très facile à oublier d'ailleurs...!). Celles-ci nous montraient le côté très "coloré" du héros (version Stan Lee), alors que Nolan nous fait découvrir pour la deuxième fois le côté très sombre de Batman (version Frank Miller).

Cette version des aventures de Batman est tout à fait réussie, on y découvre que Bruce Wayne veut passer le relais et ne plus endosser le costume de Batman, on lui découvre également un nouvel allié qui se nomme Harvey Dent (double face) qui décidera très vite de se diriger du "côté obscur" de Gotham.

Mais dans cet épisode, il y a , comme pour la version de Tim Burton, l'ennemi juré de Batman : le Joker (Heath Ledger). L'interprétation d'Heath Ledger est différente de celle de Jack Nicholson, si ce n'est que le côté "cinglé" du personnage est resté. Dans cette version, l'acteur s'est vraiment préparé et imprégné de son personnage, il nous montre ce côté très noir du Joker et son envie folle d'attirer puis d'éliminer Batman. Le film lui est d'ailleurs dédié.

Christian Bale qui interprête "l'homme chauve-souris" nous fait également oublier l'interprétation de Michael Keaton, puisqu'il nous révèle un nouveau Bruce Wayne, beaucoup plus milliardaire playboy que milliardaire solitaire et marginal.

Nolan nous prouve encore une fois qu'il sait privilégier le côté sombre et mature du héros sans délaisser les scènes d'action du film. Le réalisateur a su trouver la bonne méthode pour relancer les aventures de Batman, tout en évitant de tomber dans le piège du déjà vu comme Joël Schumacher avec "Batman forever" et "Batman et Robin". Le seul petit bémol du film peut-être, la longueur (2H30mn)...!

En conclusion, "The Dark knight, le chevalier noir" est une suite très réussie des nouvelles aventures de Batman, elle nous donne encore plus envie d'attendre un troisième opus très noir et très sombre des aventures de l'homme chauve-souris.

Vous aussi, vous pouvez réagir sur ce film, n'hésitez pas à nous laisser vos commentaires.

Emmanuel Gouix.

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Commentaires
S
J'ai vu et viens de lire les commentaires sur le film de Nolan Bathman Dark nigth. J'avoue, en ce qui me concerne, être resté, pendant près de 2 h 30, scotché à mon siège. Hormis en effet la durée, un poil trop longue, rien ne manque à ce film pour en faire l'une des réussites de l'année. La scène d'ouverture est assez vertigineuse et pose d'emblée le machiavélisme du Jocker. Les personnages sont fouillés et extrêmement bien campés. Et que dire effectivement de la prestation de H. Ledger sinon qu'elle est juste hallucinée et hallucinante... Oui, vous avez bien raison : on en redemande... Avec peut-être 15-20 minutes de moins cependant.
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